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Hadrian Reland-La Palestina nel XVII secolo 27/03/2010
Voyage en Palestine" de Hadrian Reland, écrit en 1696
La Palestine juive au XVIIe siècle !


"PALESTINA - Voyage en Palestine" de Hadrian Reland, écrit en 1696 et
essentiel sur les droits d'Israël en Palestine. A une époque où il est de
bon ton de remettre en question la légitimité juive en Israël, la découverte
d’un ouvrage historique capital sur cette question, écrit au XVIIè siècle,
apporte un éclairage de la plus haute importance. Un exemple datant de 1695
: la "si palestinienne ville de Ramallah" avait un nom purement... Hébreu :
"Béteilé = maison de D.ieu" !! (Ouvrage consultable à l’Université de
Haïfa.)

La Palestine de 1695 tirée par les Juifs

"PALESTINA - Voyage en Palestine", édité en 1714 aux Ed. Brodelet, est le
titre d’une œuvre en Latin de 1695 de Hadrian Reland, géographe, philologue
et prof. de philo. hollandais, l’un des 1ers orientalistes, pratiquant
hébreu, arabe et grec anciens.

Cette histoire commence de façon anecdotique, dans un rayon d’une librairie
de Budapest, dont une partie concerne le judaïsme : d’anciennes reliques,
usées par le temps mais de grande valeur issues (ou volées) d’anciennes
synagogues. En 1695, l'auteur est envoyé en voyage d’études en Palestine
d’alors, pour recenser 2500 lieux apparaissant dans la Bible ou la Michna
dont il mentionne pour chaque nom hébraïque, le verset dont il est issu,
avec son équivalent en Latin-Romain ou Grec ancien.

Son recensement montre que l'Israël du XVIIème  est très peu peuplée, avec
la majorité de ses habitants dans les villes tirés par les présences juives
locales : Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo (Jaffa), Tveria
(Tibériade) et Aza (Gaza).

Il conclut à une présence dominante de Juifs en Israël à la fin du 17ème !


Le Mythe d'une Palestine musulmane

● Aucune localité d’alors ne propose de nom ou de source arabe.

● La grande majorité de ses lieux possède un nom hébreu, quasi aucun de noms
arabes : ni Haïfa, ni Yafo, ni Naplouse (Shehem), ni Gaza, ni Djénine

● Encore moins les plus tradifs Ramallah, Al Halil (Hébron) ou Al Qods
(Jérusalem)

● En 1696, les villes étaient surtout composées de Juifs, sauf Naplouse
(Chekhem) ou Nazareth, en Galilée (700 Chrétiens).

● A Jérusalem, plus de 5000 habitants, quasi-tous Juifs, les autres,
Chrétiens. Reland y évoque à peine quelques familles musulmanes isolées,
d’ouvriers temporaires.

● A Gaza,  550 non musulmans, (50% Juifs - 50% Chrétiens) : les Juifs
étaient spécialisés dans l’agriculture : vigne, olives, blé ; les Chrétiens
s’occupant de commerce & transport des produits de la région

● Tibériade et Safed étaient des localités juives dont la pêche du Lac de
Tibériade constituait le principal emploi.

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