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Jacques Benillouche- Claude Lévi-Strauss sull'islam
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LEVI-STRAUSS face au judaïsme et à l’islamisme

[Dimanche 08/11/2009 11:54]

 

Révoqué par les autorités de Vichy, Lévi-Strauss n’a jamais caché son judaïsme, mais il l’a souvent occulté. Sa famille, issue de la vieille bourgeoisie alsacienne, représentait cette noblesse juive qui tenait à se distinguer de celle de l’Est, d’essence plus ouvrière. Ses origines diversifiées tenaient au fait que son grand-père maternel était rabbin tandis que son grand-père paternel, Isaac Strauss, grand chef d’orchestre, vivait auprès des cours des rois Louis-Philippe et Napoléon III.

Jeune, il avait été inspiré par les thèses socialistes qui lui ont fait dire : « Au fond, je suis un vieil anarchiste de droite…fidèle à Marx ». Mais il corrigea son erreur de jeunesse puisqu’il devait s’en éloigner au moment de la guerre, avant d’aller se réfugier aux Etats-Unis. Son rêve de devenir chef d’orchestre l’avait hanté toute sa vie au point d’avouer, au sommet de sa gloire d’anthropologue, « qu’il était prêt à donner 10 ans de sa vie pour le devenir ». Il détenait tous les stigmates de l’intellectuel juif mais il ne voulait pas se sentir engagé par un quelconque dogme religieux puisqu’il tenait à revendiquer, sans complexes, son droit d’être agnostique. Il ne comprenait pas que l’on puisse être monothéiste dans le monde moderne et, par sympathie plutôt que par conviction, il adhérait au shintoïsme. Cette religion polythéiste, fondée sur le caractère sacré de la nature, respecte profondément l’homme dont la place dans l’univers est d’être un élément du grand tout.

Il ne reniait pas son éducation religieuse dans le culte de la Torah qu’il devait à son grand-père mais il ne s’est pas dispensé de la critiquer sans cesse, en particulier dans son ouvrage « La pensée unique. » Il estimait que la pensée juive manquait de consistance car selon lui, le judaïsme a toujours été confronté aux mêmes problèmes, peu nombreux en vérité, mais il a été incapable d’apporter une quelconque solution.

Le judaïsme et Israël n’ont jamais été ses préoccupations majeures. Il avait d’ailleurs affirmé ses convictions de manière tranchée : « Je me sens concerné par le sort d’Israël de la même façon qu’un parisien conscient de ses origines bretonnes pourrait se sentir concerné par ce qui se passe en Irlande : ce sont des cousins éloignés. » Pourtant, en tant qu’ d’anthropologue, il aurait eu beaucoup de choses à écrire sur la question dans la mesure où Israël a fondé ses bases sur l’Histoire et sur ses relations privilégiées avec la terre du Livre.

Réfugié pendant la guerre aux Etats-Unis, il retourne en France à partir de 1950 pour occuper la chaire des religions comparées des peuples sans écriture à l’Ecoles des Hautes Etudes. C’est dire que les religions constituaient pour lui un domaine privilégié qu’il traitait en s’affranchissant de ses origines juives. Etant réfractaire au monothéisme, il jugeait  l’islamisme et le judaïsme avec peu d’indulgence. Il estimait que la critique de l’islam n’était en rien du racisme mais plutôt une forme de perspicacité intellectuelle. « Tous les grands intellectuels qui se sont penchés sur les sociétés islamiques ont émis des réserves, voire des critiques acerbes ». Il condamnait l’islam à la fois sur le plan esthétique : « le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineures: parfums, dentelles, broderies et jardins » et sur le plan moral «  on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. »

Il ne cachait pas ses réserves vis-à-vis des musulmans. Selon lui, « ils tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes: liberté, égalité, tolérance; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer. » Il condamnait les dogmes du judaïsme comme ceux de l’islam mais il voyait dans les musulmans des prosélytes dangereux : « s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui ». Enfin,  il avait une capacité d’analyse qui lui permettait d’anticiper l’événement au regard de l’évolution de la société française : « il m’a fallu rencontrer l’islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane ».

Son diagnostic iconoclaste n’avait jusqu’alors pas eu les honneurs de la presse et, au lendemain de sa mort discrète, on mesure la clairvoyance et la qualité de ses jugements.

par Jacques BENILLOUCHE


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